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Voiture connectée : comment seront les véhicules de demain ?

Dans l’objectif de diversifier leurs offres et leurs services, les constructeurs automobiles misent sur la connectivité et l’innovation. Le véhicule du futur est la voiture connectée, et cette dernière ne connaît aujourd’hui que ses premiers balbutiements. Avec tous ces dispositifs, les compagnies sont d’ailleurs en mesure de mieux adapter les primes à leur clientèle.

D’ici 2018, les grandes enseignes vont continuer à mettre l’accent sur cette tendance qui n’est pas prête de s’arrêter.

La voiture connectée, c’est l’avenir !

En 2018, certaines estimations chiffrent à plus de 420 millions les exemplaires en circulation de la voiture connectée. Comme vous pourrez le constater en visitant ce site, la réglementation européenne est porteuse du phénomène. Elle impose notamment depuis 2015 aux constructeurs d’équiper leurs modèles de systèmes permettant la géolocalisation des véhicules et de contacter les secours en cas d’accident. Et ce, sans manipulation de la part du conducteur.

C’est aussi l’opportunité pour les opérateurs téléphoniques de multiplier les débouchés. Au cœur d’un marché européen déjà plus ou moins saturé, le développement de la connectivité constitue une véritable aubaine. En s’adressant directement aux constructeurs, les télécoms pourront indirectement faire payer leurs prestations aux conducteurs.

Les véhicules autonomes et écolos de demain

Mais la voiture connectée ne se réduit pas à l’accès internet ni au partage de la connexion à d’autres appareils. Elle est également un support qui permet le développement de nouveaux systèmes. C’est le cas des véhicules autonomes, qui semblent progressivement faire leur chemin. D’ici 2030, ils représenteront environ 15% des ventes.

Le principe de ces modèles est simple: une intelligence articificielle, en s’appuyant sur des capteurs et sur la connectivité, s’occupent de conduire à votre place.

Si aujourd’hui, les essais ne permettent pas encore une autonomie totale, de nombreuses options tirant dans cette direction sont déjà commercialisés au sein de véhicules haut de gamme. Ces derniers permettent ainsi à leur conducteur de ne plus avoir à se garer eux-mêmes, à ne plus s’occuper de suivre la voiture d’en face au cœur d’un embouteillage, ou encore de ne pas avoir à réguler la vitesse.

En parallèle de ces innovations technologiques, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre se poursuit. Les nouvelles mécaniques visent à améliorer l’empreinte environnementale des moteurs, et la connectivité pourrait bien aider dans ce sens.

L’impact de l’innovation sur le comportement des assureurs et des conducteurs

Bien entendu, l’essor de la voiture connectée s’accompagne de quelques réserves. Pour certains, c’est le risque d’être surveillé en permanence et de ne plus disposer d’une totale liberté de circulation. Les systèmes de connexion permettent en effet de contrôler avec aisance les faits et gestes des chauffeurs. Mais de plus en plus d’automobilistes estiment ne pas être contre le fait de fournir des informations sur leur comportement au volant.

Cela permet notamment aux compagnies d’assurance auto d’adapter efficacement leurs formules. De nombreux dispostifs permettent déjà d’envoyer les enregistrements des accélérations et des freinages, ou bien la géolocalisation des modèles assurés.

Les chauffeurs les plus prudents et les moins sujets à risques sont donc récompensés pour leurs efforts, car leur prime se voit amoindrie par rapport à d’autres clients moins soucieux de la sécurité routière. C’est par ailleurs une manière de dissuader ces derniers de n’en faire qu’à leur tête et de nier les risques.

Si les constructeurs comptent mettre l’accent sur la connectivité en 2018, c’est parce qu’ils savent que cette dernière est très attendue. Non seulement par les automobilistes, mais aussi par les nombreux prestataires pour qui ces innovations représenteront une véritable opportunité.

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